jeudi 8 janvier 2009

Net Art

"Vos Voeux" de Annie Abrahams invite les utilisateurs à communiquer leurs désirs personnels : http://www.bram.org/wishes/index.php


Net Art


Le net art ou net.art, faisant partie de la grande famille de l'art numérique, est généralement interactif, parfois participatif. Il renvoie, littéralement, au réseau, impliquant donc plusieurs terminaux, avec la notion d'ubiquité : l'oeuvre de net art est accessible au même moment depuis différents endroits.

http://blogmarks.net/marks/tag/netart?offset=50

Net.art versus ’art on the net’

Le Net.art (a) est différent de ’art on the net’ (art sur le net) par le fait que l’art du net – contrairement, à la représentation digitale d’un tableau – ne peut exister hors du réseau. Le Net.art sous-entend l’interaction de la ’communauté internet’ avec une idée ou une oeuvre d’art digitale qui est lancée sur le net par un/e artiste individuel/le ou un groupe d’artistes.

C’est ainsi que le Net.art rend la frontière entre artiste m/f et spectateur/spectatrice de plus en plus vague, de même que celle entre production, distribution et consommation d’art et celle entre collectionneur ou collectionneuse d’art et surfeur ou surfeuse ordinaire. Sandra Fouconnier estime que l’art du net, tout comme l’art vidéo, formule une réflexion ou critique sur le médium propre, où le médium est régulièrement utilisé de manière détournée. La plupart des projets du net prennent la forme d’une critique visuelle ou conceptuelle du média, et s’intéressent à la structuration du net, à la communication qui y est pratiquée, et à la manière dont les affaires s’y font (b).

Les net-artistes : Heath Bunting et Vuk Cosic ont rencontré Alexei Shulgin qui a rencontré Jodi (duo composé de Joan Heemskerk et Dirk Paesmans), rejoints, plus tard, par Olia Lialina. from the war

Collectif jodi - esthetique du code, ils mettent en scène se qui révèle de l'illisible, ils miment le désordre de l'ordinateur

>réflexion sur la société informationnelle, rapport de force avec le web commercial : critique

Système collectif et de réseau : dynamique de collaboration, de recherche et de critique.

Site portail visuel : http://googlehouse.net/, "piratage", détournement d'images google. googlehouse.net @ Google Art by Rhizome.org / 08-2007

Googlehouse.net à “Google Art, or How to Hack Google”, exposition présentée par Rhizome.org et par le New Museum of Contemporary Art de New York.

des exemples : http://nastynets.com/?m=200704

Codeworks, Error Aesthetics, Hactivism, Default Net Art... : autant de pratiques artistiques qui engagent une réflexion sur l'usage des outils technologiques quotidiens et tentent de désenclaver les domaines socio-professionnels et leurs cultures afférentes.

"Le Net art est mort, vive le net_art !"



Le site devient une œuvre d'art

Histoires graphique interactive :

Les premiers projets sur le net ont vu le jour très rapidement après le lancement du premier browser, ’Mosaic’ en 1993. Olia Lialina, une Moscovite, est une des premières femmes à avoir découvert et utilisé l’internet comme média artistique. Dans If you want me to clean your screen (1) on trouve une approche ’low-tech’ (applications graphiques minimales en noir et blanc) des premiers net.artistes et une reconnaissance timide du caractère interactif du médium internet. En 1996, Lialina expérimente à l’aide de frames et d’hypertexte et crée ainsi l’un des premiers ’netfilms’ : My boyfriend came back from the war (2).

Natalie Bookchin – une autre net.artiste de la première heure - combine on-line gaming, histoire en images et littérature dans The intruder (1999) (3), une critique sur les jeux informatiques et la société patriarcale.

Cette forme artistique n'est toujours pas connue du grand public, ni reconnu par les artistes et critiques d'art, du fait de sa relation à l'Internet. Ce rejet est déjà présent dans les œuvres algorithmiques et procédurales, un programme ne pouvant pas être considéré comme un artiste.

Differentes formes d'oeuvre "net art"

audiovisuelles (Peter Horvath- "Intervals")

- des narrations et des structures interactives (N. Clauss- De l’art si je veux),

- Référentielles du réseau (G. Chatonsky- La révolution a eu lieu à New-York)

- Des créations collectives (Calc et Johannes Gees- Communimage)

- Téléprésence (K. Goldberg-Telegarden)

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