mardi 13 janvier 2009

les outils de compréhension multimédia


Il imite d'abord les supports classiques : la première façon dont les artistes se sont appropriés les technologies numériques était comme un outil de simulation des médias réels :

Les catalogues deviennent : lecture interactive de livres ( + possibilité d'hypertexte)

On reste sur des systèmes de navigation connus, utilisé dans le réel et transposé au virtuel.

photo > diaporama, nouvelles possibilités interactives pour la présentation des photos :

peinture > conséquences positives : possibilité de zoomer sur les peintures, pas de reflet, pas de gène par rapport au monde, au bruit, possibilité de regarder l'oeuvre où qu'on soit etc.

Site du musée

Une modélisation d'une oeuvre en 3d.

Visite 3D des musées,

Plan interactif du musée du Quai Branly


Visite virtuelle du Grand Palais

Les sites des musées proposent également de plus en plus de fonctionnalités :

Indianapolis museum of art

Site de l'exposition "6 milliards d'autre"


Le projet "LaVisite", parcours en 3d

Les musées commencent petit à petit à tirer parti des nouvelles potentialités offertes par le multimédia, l' interactivité, ou le Web 2.0 :

>retour du public par commentaire, avis déposés, diffusion partagée, dynamisation des sites, parcours original, etc..

Vers un traitement de la complexité simplifié

I pod et I phone Apple

Au niveau de la circulation de l'information, les programmes et langages informatiques se sont multipliés, complexifiés, mais les usages des nouvelles technologies veulent se simplifier. Les technologies employées bien que plus complexes en interne propose désormais des interfaces et des outils de navigation intuitifs agissants pour une compréhension visuelle commune et simplifiée.

"de la complexité à la simplicité"
Son but : facilité le traitement de la complexité
Ce «chercheur» développe le principe visant à simplifier délibéremment les interfaces, et forger des technologies encore plus proches des sensations humaines.
Son étude actuelle, « Simplicity » (lancée en janvier 2005), découle d’une prise de conscience : la technologie doit s’adapter à l’humain, et non l’inverse. Réévaluant le traitement de l’information, l’enseignant stigmatise les excès de la sophistication et simplifie délibérément les interfaces (principe du « less-tech »).
Son défi : forger des technologies plus simples et plus proches des sensations humaines, afin d’éviter toute frustration et désenchantement. Il s’oppose à l’hermétisme intimidant des logiciels
d’aujourd’hui.

The Reactive Square (le carré réactif), illustre son engagement envers la simplicité en présentant un carré noir qui se déforme au son de la voix de l’utilisateur.
Pour lui ce ne sont pas les limitations de la machine mais celles des langages de programmation qui nous empêchent d’être vraiment « naturels » sur ordinateur.


lundi 12 janvier 2009

Les annuaires et portails en ligne de l'art


Rhizome. , the new museum

site pour les artistes (upload d'œuvres, dessins, etc..), accessible à tous le monde & participatif (web 2.0) ce que ca apporte de plus : système de tags, commentaires, favoris, etc..


Déviant art

site pour les artistes (upload d'oeuvres, dessins, etc..), accessible à tous le monde & participatif (web 2.0) ce que ca apporte de plus : systeme de tags, commentaire, favoris, etc.. réseau, appartenance à une communauté

My Space

dimanche 11 janvier 2009

Du « off-line » au « on-line »

Moholy-Nagy est considéré comme le véritable pionnier avec ses Telephonbilder , « “Telephone pictures ») en 1922




Ivan Sutherland au début des années 60 SketchPad est considéré comme la première interface graphique




En 1970 la série d’animations graphiques Matrix, de JohnWhitney, fut une des première animations réalisées par programmation








D’autres animateurs, tel que
Norman McLaren avec Synchromy (1971) bien que n’ayant pas travaillé directement avec le support numérique, ont permis d’être une source immense d’inspiration pour les futurs designers travaillant sur l’écran.





Muriel Cooper fonda en 1973 au MIT le Visible Language Workshop avec Ron MacNeil, qui se basait sur les relations que peuvent entretenir design graphic et nouvelles technologies.





Muriel Cooper,
David Small et Suguru Ishizaki conçoivent « Typographic Space » (1993), à savoir une manière tout à fait nouvelle d'appréhender de grande masse de données, tout en restant fonctionnel et parfaitement lisible



Susan Kare qui en 1983 dessina les polices de caractères et les icônes du Macintosh d’Apple, les icônes de Windows 3.0 pour Microsoft en 1987 ainsi que les célèbres San Francisco, Chicago et Monaco.




Le plan « Informatique pour tous», le MO5 de thomson


Entre 1970 et 1978 la France met au point le protocole de communication du minitel




Eduardo Kac réalise "Reabracadabra", une animation télématique en 1985


Juste après cette période minitel, les PC et autres Macintosh arrivèrent dans la vie professionnelle et dans les écoles.



Par la suite la PAO (publication assistée par ordinateur) à envahi les écoles d’arts grâce à des logiciels comme Page Maker et illustrator 88.



Couplé avec un ordinateur et une base de données sous un logiciel (HyperCard), il était possible de contrôler et d’accéder très rapidement à une importante base photographique en noir et blanc sur des lasers disques du musée du Louvre ou d’Orsay.




The Voyager Company, à commencé aussi à travailler dans le domaine culturel sur ces nouveaux supports et sortira des laser-disques interactifs (Beethoven's Ninth Symphony, The Complete Mauss de Art Spiegelman)




Les années quatre-vingt furent aussi riches dans le domaine du cinéma liée aux nouvelles
technologies, avec pour exemple Blade Runner de Ridley Scott ou TRON.




Il apparaît également l’utilisation du terme «cyberspace» par le romancier William Gibson, l’auteur culte des premiers romans de CyberPunk



Sous l’impulsion principale de la RMN de nombreux projets culturels de qualité purent voir le jour




En 1995 nombres de designers français ont fait la découverte du premier livre disquette « Reactive Square » de John Maeda

samedi 10 janvier 2009

L'art numérique, prémices


Manfred Mohr 1969, 1974-76, 1977, 1978


Charles Csuri 1963, 1968, 1968



A Michael Noll 1962, 1963, 1964, 1964





Herbert Franke

http://translab.burundi.sk/code/vzx/index.htm

Ben F Laposky 1952-56
(+ Peter Henne), 1970-71, 1975, 1975, 1978, 1978
William Fetter 1960
Ivan Sutherland 1963
Kenneth Knowlton 1963 (+ Lillian Schwartz), 1964 (+ Stan Vanderbeek), 1966 (+ Leon Harmon)
John Whitney sr 1963-66, 1967, 1975
Stan Vanderbeek 1964
Frieder Nake 1965
John Stehura 1965-69
Tony Pritchett 1968
Georg Nees 1968-71
Vera Molnar 1968-69, 1974
Edward Zajec 1969-70, 19691971
Mark Wilson 1973
Joan Truckenbrod 1975
Tony Longson 1975, 1978

http://www.paris-art.com/art/a_numeriques/d_numerique/Biche-de-Bere-Natural-Digital-2564.html

Le marché de l'art

Tableaux d'art numérique en ligne à vendre, un nouveau marché de l'art :

10eme art

http://www.arts-up.info
http://www.paris-art.com



Art actif est un annuaire avec sytème d'upload d'images, statistique sur chaque image visitée, description du profil, liens, vente en ligne (gratuit dans une période limitée)



The Million Dollar Homepage : http://www.milliondollarhomepage.com/

Cyberception

La téléprésence

The telegarden : http://www.ieor.berkeley.edu/~goldberg/garden/Ars/






Les médias tangibles

Scrapple : http://www.multimedialab.be/blog/?p=179



Les oeuvres "entre"

Blikenlight : http://www.blinkenlights.net/blinkenlights

vendredi 9 janvier 2009

Les oeuvres Hypermédia

Oeuvres hypermédias fermées

My boyfriend came back from the war : http://www.teleportacia.org/war/wara.htm

Don' Click : http://www.dontclick.it/


Oeuvres hypermédias ouvertes

Searching for the truth : http://bookchin.net/firstTruth/

Esthétique de l'interactivité


Le pissenlit, d'Edmont Couchot et Michel Bret

http://pagesperso-orange.fr/officiel/PhilosophieTextes/Articles/E.Rogue14.pdf

Esthétique de l'interactivité :

Marion Roman Hauduroy, membre du groupe de recherche hypertextuelle

Observatoire des mondes numériques en science humaine

Norbert Wiener , pére de l'interactivité : cybernétique

Vision humaniste de l'interactivité : une action subordonnée, qui seconde l'action humaine

jeudi 8 janvier 2009

Net Art

"Vos Voeux" de Annie Abrahams invite les utilisateurs à communiquer leurs désirs personnels : http://www.bram.org/wishes/index.php


Net Art


Le net art ou net.art, faisant partie de la grande famille de l'art numérique, est généralement interactif, parfois participatif. Il renvoie, littéralement, au réseau, impliquant donc plusieurs terminaux, avec la notion d'ubiquité : l'oeuvre de net art est accessible au même moment depuis différents endroits.

http://blogmarks.net/marks/tag/netart?offset=50

Net.art versus ’art on the net’

Le Net.art (a) est différent de ’art on the net’ (art sur le net) par le fait que l’art du net – contrairement, à la représentation digitale d’un tableau – ne peut exister hors du réseau. Le Net.art sous-entend l’interaction de la ’communauté internet’ avec une idée ou une oeuvre d’art digitale qui est lancée sur le net par un/e artiste individuel/le ou un groupe d’artistes.

C’est ainsi que le Net.art rend la frontière entre artiste m/f et spectateur/spectatrice de plus en plus vague, de même que celle entre production, distribution et consommation d’art et celle entre collectionneur ou collectionneuse d’art et surfeur ou surfeuse ordinaire. Sandra Fouconnier estime que l’art du net, tout comme l’art vidéo, formule une réflexion ou critique sur le médium propre, où le médium est régulièrement utilisé de manière détournée. La plupart des projets du net prennent la forme d’une critique visuelle ou conceptuelle du média, et s’intéressent à la structuration du net, à la communication qui y est pratiquée, et à la manière dont les affaires s’y font (b).

Les net-artistes : Heath Bunting et Vuk Cosic ont rencontré Alexei Shulgin qui a rencontré Jodi (duo composé de Joan Heemskerk et Dirk Paesmans), rejoints, plus tard, par Olia Lialina. from the war

Collectif jodi - esthetique du code, ils mettent en scène se qui révèle de l'illisible, ils miment le désordre de l'ordinateur

>réflexion sur la société informationnelle, rapport de force avec le web commercial : critique

Système collectif et de réseau : dynamique de collaboration, de recherche et de critique.

Site portail visuel : http://googlehouse.net/, "piratage", détournement d'images google. googlehouse.net @ Google Art by Rhizome.org / 08-2007

Googlehouse.net à “Google Art, or How to Hack Google”, exposition présentée par Rhizome.org et par le New Museum of Contemporary Art de New York.

des exemples : http://nastynets.com/?m=200704

Codeworks, Error Aesthetics, Hactivism, Default Net Art... : autant de pratiques artistiques qui engagent une réflexion sur l'usage des outils technologiques quotidiens et tentent de désenclaver les domaines socio-professionnels et leurs cultures afférentes.

"Le Net art est mort, vive le net_art !"



Le site devient une œuvre d'art

Histoires graphique interactive :

Les premiers projets sur le net ont vu le jour très rapidement après le lancement du premier browser, ’Mosaic’ en 1993. Olia Lialina, une Moscovite, est une des premières femmes à avoir découvert et utilisé l’internet comme média artistique. Dans If you want me to clean your screen (1) on trouve une approche ’low-tech’ (applications graphiques minimales en noir et blanc) des premiers net.artistes et une reconnaissance timide du caractère interactif du médium internet. En 1996, Lialina expérimente à l’aide de frames et d’hypertexte et crée ainsi l’un des premiers ’netfilms’ : My boyfriend came back from the war (2).

Natalie Bookchin – une autre net.artiste de la première heure - combine on-line gaming, histoire en images et littérature dans The intruder (1999) (3), une critique sur les jeux informatiques et la société patriarcale.

Cette forme artistique n'est toujours pas connue du grand public, ni reconnu par les artistes et critiques d'art, du fait de sa relation à l'Internet. Ce rejet est déjà présent dans les œuvres algorithmiques et procédurales, un programme ne pouvant pas être considéré comme un artiste.

Differentes formes d'oeuvre "net art"

audiovisuelles (Peter Horvath- "Intervals")

- des narrations et des structures interactives (N. Clauss- De l’art si je veux),

- Référentielles du réseau (G. Chatonsky- La révolution a eu lieu à New-York)

- Des créations collectives (Calc et Johannes Gees- Communimage)

- Téléprésence (K. Goldberg-Telegarden)